RSS
A
A
A
FR
Vrai / Faux
La planète jette la moitié de sa nourriture ...
Le chiffre
35%
La loyauté des Belges par rapport à leur banque, leur fournisseur d'énergie ou...
Une histoire
Les prix magiques
Qui ne connaît pas les prix magiques qui se terminent par une combinaison de 9,99 € ou 9,99 $....
Epinglé
Les gentils et les méchants
Saint Nicolas, Père Noël, Père fouettard, Hàns Tràpp, de Bees, dr wild Jager,...
Astuce
L’augmentation du volume musical d’un fond sonore augmente le temps passé par...

Recherche > Recherche

Les systèmes d'échange locaux

15/08/2012
Les SELs (systèmes d'échanges locaux) se développent depuis quelques années en Belgique. Le point sur leur développement.

Origine

1983, Canada. Un système appelé LETS (Local Exchange and Trading System) voit le jour. Il consiste à rationaliser le troc local afin de tirer parti des nombreux savoir-faire sous-employés dans une région abandonnée par les entreprises créatrices d'emploi. En Belgique le SEL de Leuven a commencé ses activités en 1995.

Principe de fonctionnement

Chaque membre propose un ou des services pour lequel il est compétent. La prestation est effectuée et donne lieu à un décompte d'heures avec paiement de frais éventuels. Le chèque d'heures est comptabilisé dans le compte du membre qui peut faire des demandes de services.

Services offerts

Les offres peuvent concerner l'aide administrative, sociale et juridique, la maison et habitat (entretien, déménagement, home-sitting, aménagement intérieur, jardins, nettoyage, etc.), la vie quotidienne (informatique, baby-sitting, travaux ménagers, couture, courses, aide aux personnes âgées, etc.), cours (langue, aide scolaire, cuisine, vidéo, etc.), loisirs (fêtes, sport, musique, enfants, etc.), soins du corps, éducation (parentalité, soins de l'esprit), gastronomie et alimentation, relations publiques.

Nombre de SELs : évolution 2009-2011

En 2009, moins de quarante SELs proposaient leurs services aux consommateurs. En 2011, leur nombre a doublé et atteint 86 implantations dont une majorité en Wallonie (50), 27 en Flandre et 9 à Bruxelles.

Les comportements des consommateurs

Un consommateur sur trois (un sur quatre en 2009) connaît les systèmes d'échange locaux (SEL) qui permettent à ses membres de procéder à des échanges de biens, de services et de savoirs sans avoir recours à la monnaie traditionnelle.
Un sur deux déclare y participer. Ils sont moins nombreux à Bruxelles (-18%) et en Wallonie (-13%) et plus nombreux en Flandre (+8%). En 2009, 8% utilisaient cette forme d'économie solidaire. En 2011, ils sont 22% à le faire. Augmentation d'un facteur 3.

Perception des systèmes d'échnage locaux

Dans les systèmes d'échange locaux, les consommateurs apprécient le fait qu'ils permettent de faire des économies, développent la solidarité. Ils constatent que la crise incite à développer de pareils systèmes mais qu'ils ne fonctionnent que sur la base de la bonne volonté de tous. Ils pensent que les SEL permettent de lutter contre la crise, mais augmentent aussi le risque de travail en noir. Ils doutent du caractère égalitaire, sur le fait que les SEL partagent les ressources ou s'adressent aux revenus modestes. Les Bruxellois apprécient peu les SEL qui sont moins bien perçus que par la moyenne des consommateurs. Les reproches concernent le caractère égalitaire (-21%), le fait qu'ils n'apparaissent pas comme une solution de lutte contre la crise (-31%) et pas convaincus que la crise incite à y participer (=28%) ou permettent de faire des économies (-31%). Par contre, ils pensent que les SELS ne s'adressent pas qu'aux revenus modestes (-29%) et qu'il n'est pas nécessaire que les participants soient tous de bonne volonté (-34%). A leurs yeux, le risque de travail en noir n'apparaît pas comme plus important (-34%). Les Wallons apprécient les SEL. Ces derniers permettent surtout à leurs yeux de partager les ressources (+15%). Les Flamands pensent que les SELs permettent de lutter contre la crise (+8%). Les 30-39 ans pensent que la crise incite à participer aux SELs (+12%) car ils permettent de partager les ressources (+16%) à l'inverse des 65 ans et plus (-11%). Les 18-29 ans ne pensent pas que les SELs permettent de lutter contre la crise (-15%) ou soient réservés aux revenus modestes (-12%). Les consommateurs qui se trouvent en légère privation matérielle estiment que la crise incite à participer aux SELs (+13%), que ceux-ci développent la solidarité (+8%) mais sont réservés à des personnes à revenu modeste (+13%). Les consommateurs qui se trouvent en importante privation matérielle ne pensent pas que la crise incite à participer aux SELs (-9%) ou développent la solidarité (-9%) ou permettent de partager les ressources (-12%).

Intention d'utiliser dans le futur

 Un consommateur sur cinq pense que la crise lui donne envie d'adhérer à un système d'échange local. Ils sont plus nombreux parmi les Wallons (+12%) et moins enthousiastes parmi les néerlandophones (-6%) ou les 65 ans et plus (-8%).

 

 

Duplicate entry '0' for key 'PRIMARY'