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Histoire

L'addition miracle : 1+1 = 3

15/08/2012
Un homme distingué d’une cinquantaine d’année, se présente un matin de janvier 1960 dans une bijouterie de la place Vendôme à Paris. Le bijoutier qui le reçoit est particulièrement content. Damme, ce ne soit pas les clients qui sont nombreux en ce matin glacial car les fêtes sont terminées et les achats de bijouterie aussi. Le bijoutier peut être content car il sent la bonne affaire.

D’autant que le client se montre exigeant et ne veut que le meilleur. Des perles rares. Après avoir passé toute la collection en revue et essuyé des refus du client, le bijoutier lui montre la perle en goutte d’eau, le nec plus ultra. Le client opine de la tĂŞte et marque son accord « C’est tout Ă  fait ce que je veux pour offrir Ă  ma femme Ă  l’occasion de notre anniversaire de mariage ». MĂŞme le montant astronomique de la perle ne le fait pas hésiter un instant. Tout Ă  coup le client devient songeur. « Ma femme aime les boucles d’oreille, n’en auriez-vous pas une autres semblable Ă  celle-ci ? » demande-t-il au vendeur qui lui répond qu’il est très difficile de trouver un second exemplaire identique. « Notre anniversaire est dans un mois et demi, vous avez sans doute le temps nécessaire pour trouver une autre perle semblable ? » Insiste-t-il auprès du vendeur. Le vendeur accepte, emballe la perle du client qui lui paie tout aussitĂ´t celle-ci en précisant que comme toutes les perles sont photographiées il n’est pas nécessaire de garder la perle pour comparer celle-ci Ă  d’autres.

Les semaines passent et le bijoutier pense qu’il ne trouvera jamais une autre perle semblable quand un confrère belge lui signale qu’une perle identique est en sa possession. Questionnant son client, celui-ci lui donne instruction de l’acheter en précisant qu’il passera le lendemain Ă  la bijouterie. Le bijoutier lui répond que celle-ci coĂ»te plus cher car elle est parfaitement identique Ă  la première. Le client marque son accord et le bijoutier achète la seconde perle. Pourtant le client ne se présente pas Ă  la bijouterie. Le bijoutier l’interroge : « Ma femme m’a quitté et je n’ai plus besoin de cette boucle d’oreille ».

Et le bijoutier se retrouve avec la seconde perle, non vendue. Seconde perle ? Pas sûr !

Cette escroquerie porte le nom d’escroquerie Ă  la paire. Et pour la mettre en pratique, les escrocs ne manquent ni de culot, d’imagination et de dons d’acteur. Un professionnel un peu naĂŻf s’y laisse prendre facilement. Le client-escroc a revendu par l’intermédiaire la première perle en faisant croire que c’était une autre perle. Comme celle-ci constituait la seconde perle d’une paire, son prix était plus élevé et l’escroc a empoché la différence.

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