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Souvenir et taille du pénis
Des résultats interpellants
Stuart Brody, psychologue à l’Université d’Ecosse Occidentale déclare, dans une étude publiée par le Journal of Sexual Medicine que que les femmes qui ont des orgasmes vaginaux fréquents sont plus susceptibles que les autres femmes de déclarer qu’elles ont plus facilement un orgasme avec les pénis les plus grands. Les femmes qui tendent à préférer les relations vagino-péniennes aux autres types de relations sexuelles disent la même chose.
Imaginez l'impact des résultats sur les relations entre hommes et femmes. Incitant certains médias à titrer : L'éternel débat: la taille du sexe, si, ça compte....
Les résultats reposent sur les interviews de 323 femmes, souvent des étudiantes à L'université d’Écosse et sur l'étude de leurs souvenirs liés à leurs derniers rapports sexuels (longueur du pénis du partenaire, lien entre celle-ci et capacité à avoir un orgasme par stimulation vaginale).
La longueur "moyenne" du pénis était située entre 14,9 cm et 15,5 cm, et mesurée à travers des références visuelles comme les billets de banque de 20 Livres Sterling et le Dollar étaient proposées aux répondantes.
Sur les 160 femmes qui ont déclaré avoir connu un orgasme vaginal, 34% ont précisé préférer les pénis plus longs que la moyenne, 6% les plus petits et 60% pensent que la taille n'a pas d'importance. et les explications de Stuart Brody sont logiques : "Un pénis plus long a la capacité de stimuler le vagin sur toute la longueur et le col utérin".
Et pourtant ...
Limites méthodologiques
La caractère médiatique de la thématique ne doit pas faire oublier les limites méthodologiques.
D'une part, car la taille de l'échantillon reste très limitée, d'autre part, sur le mode de collecte de l'information : les déclaratifs des répondantes et leur souvenir concernant la taille du pénis de leurs partenaires.Ne risquent-telles pas de formuler une réponse socialement cohérente et logique, - comme quoi la longueur influence la sensation -, plutôt que de reposer sur un souvenir précis ? La question de l'instrument de mesure est bien réelle. Comment les participantes ont-elles comparé le sexe de leur partenaire à celui d'autres et estimé la taille de celui-ci ?
Enfin, d'autres études sont loin d'arriver aux mêmes conclusions. D'autant que d'autres chercheurs comme Beverly Whipple professeur à l’Université Rutgers pense que "la sexualité est plus saine quand elle se focalise sur le plaisir des actes depuis les caresses ou baisers jusqu’aux autres sensations sexuelles, plutôt que vers le seul objectif d’atteindre l’orgasme".