RSS
A
A
A
FR
Vrai / Faux
Un smartphone n'offre pas toutes les garanties de sécurité pour un virement ...
Le chiffre
69%
A peine deux consommateurs sur trois à revenu modeste déclarent lire les...
Une histoire
Comment attirer un consommateur dans un magasin ?
A coup de prix terrifiants, bradés, diminués, soldés sur... l'un ou...
Epinglé
Les visiteurs de l'Antarctique
Chaque année, les croisiéristes du tourisme de luxe durable organisent des...
Astuce
L'achat en seconde main permet de réaliser de bonnes affaires surtout quand il est...

Recherche

Twitter, un réseau social miroir d'une époque

15/02/2019
En Belgique, Tweeter est devenu un incontournable de la communication politique

En publiant une analyse des tweets de 120 personnalités politiques belges, le journal Le Soir montre l'intérêt de l'outil pour le monde politique belge. "C’est que le réseau social est une caisse de résonance idéale pour des mes-sages politiques tantôt vindicatifs ou louangeurs (souvent), provocateurs (parfois) et aptes à marteler les leitmotivs d’un parti (toujours)".

Et le journal de préciser que l'utilisation de twitter est corrélée avec les tendances politiques révélées par les sondages. IL existe ainsi 3 façons d'être visible sur twitter : tout d'abord tweeter, en envoyant un maximum de messages; ensuite, en se faisant retweeter par d'autres utilisateurs; enfin, être liké en incitant les internautes à aimer les messages diffusés.

Du point de vue quantitatif, on trouve, en 2017, dans le top du classement (en nombre de tweets envoyés), les représentants politiques fédéraux :tels que Théo Franken (3.794), Bart Tommelein (2.258), Annick De Ridder (1.947), Jean-Marc Nollet (1.517), Didier Reynders (1.364),Ahmed Laouej (1.333), Catherine Fonck (1.292). Par contre, Théo Franken (54.932) et Charles Michel (38.848) sont de loin les personnalités les plus retweetées et les plus likées, respectivement 208.124 pour Théo Francken et 66.408 pour Charles Michel.

Par contre, les 2 personnalités qui ont le plus de followers (suiveurs) sont Elio Di Rupo (277.299) et Charles Michel (197.398).

Sur le plan qualitatif, les champs lexicaux sont très différentes. Chez Charles Michel, on retrouve des thématiques comme le développement, la liberté, l'emploi ou les indépendants. Chez Théo Francken, les migrants, les illégaux, les demandeurs d'asile, l'asile ou le retour.

Et Nicolas Vanderbiest, cité par le quotidien constate que les hommes politiques utilisent les réseaux sociaux de façon nombriliste en fonction de son origine géographique - les tweets sur leur ville d'origine sont nombreux - ou des matières suivies. Mieux, ils n'hésitent pas à se mettre en scène.

Reste que cette approche nombriliste risque d'être insuffisante pour répondre aux attentes du grand public. Du point de vue stratégique, le marketing 4.0 les inciterait, pour être repris dans les trends topic - les sujets les plus discutés sur les réseaux sociaux - à développer une communication coordonnée et orientée vers chaque cible propre à chaque personnalité politique. A rechercher la proximité avec la communauté pour laquelle la personnalité est la plus proche et à y diffuser le message le plus approprié.

Duplicate entry '0' for key 'PRIMARY'