Ci-dessous quelques conseils pour tirer le meilleur parti de cette période de bloque.

• Le premier carburant du cerveau est l'oxygène, aère régulièrement ton lieu de travail. En hiver, une fenêtre grande ouverte deux minutes est écologiquement plus efficace qu'une fenêtre entrebâillée pendant une heure.
• Prends trois repas par jour, dont un petit-déjeuner copieux. Evite de grignoter n'importe quoi pendant la journée.Préfère un fruit,un produit lacté, un morceau de chocolat noir.
• Boire un litre d'eau sur la journée participe au bon fonctionnement de tes neurones. Dispose au matin une petite bouteille sur ton bureau (plutôtqu'un verre qui se renverse) et refais le plein à midi. Ainsi tu t'assures une saine hydratation du corps.
• Bloquer 7 à 8 heures par jour (4 au matin, 3 l'après-midi et 1 le soir) est plus qu'honorable. Au-delà, tu risques l'épuisementet la saturationà moyen terme. De courtes pauses toutes les 60 à 120 minutes s'imposent. Une sieste de 20 minutes (pas plus !) et 20 minutes de marche à pied en. début d'après-midi peuvent améliorer le rendementgénéral. Le reste du temps, délasse-toi ... en évitant la TV.
• Par jour, prends l'air (même froid !) au minimum une heure et fais-toi un petit plaisir ... pour te récompenser du travail déjà réalisé.
• Prévois une demi-journée de libre par semaine pour rattraper le temps perdu ou prendre de l'avance ou te délasser
• Le sommeil travaillepour toi en fin de nuit ... si tu dors suffisamment ! «Le sommeil paradoxal sert à mettre de l'ordre dans les expériences que nous avons vécuesau cours de la journéeet à consolider notremémoire. Des expériences ont bien montré que nous retenonsmieux les choses apprises si l'on a l'occasion ensuite d'avoirdes épisodes de sommeil paradoxal. Or ce sommeilest surtout présent en fin de nuit, si nous dormons peu, nous aurons moins de sommeil paradoxal... De là peut-être l'importance De s' endormir avant minuit[1].
• Huit heures de sommeil est une bonne moyenne.
• Coca, tabac, vodka, café et autres énergisants ou tranquillisants provoquent davantage de dégâts que de bénéfices ! Si tu connais un moment creux, ...
• Fais appel à l'équipe (raisonnablement)! Contacte un(e) condisciple à l'heure d'un repas, exprime ta difficulté à un proche, à un professionnel.
• Développe des idées positives : projette-toi, fière/fier de ta prestation, à la sortie d'un examen dont tu as imaginé les questions et les réponses.
• Rédige un planning réaliste et consulte-le régulièrement, quitte à le modifier.
• Imagine le genre de questions posées, le niveau d'exigence, la durée de l'épreuve par rapport à ta vitesse de rédaction. Entraîne-toi (avec un(e) condisciple) à répondre à quelques questions.
• Si le stress te gagne, inspire et expire lentement. Prends l'air et parle de ton stress avec ton entourage (sans te défouler sur lui !). Alterne les matières, tu reviendras plus tard à ce qui te stresse actuellement.
• A l'examen écrit, lis la question, amorce la réponse; après trois lignes reviens à la question, relis ton début de réponse et poursuis ou ... recommence si tu étais mal parti!
• A l'examen oral, écoute la question jusqu'au bout pour éviter un «faux départ », reformule-la au professeur si tu hésites quant à ta compréhension.

Source: Service d’aide et de promotion à la réussite des Hautes Ecoles Lucia de Brouckère, Léonard de Vinci et Paul-Henri Spaak.