C’est en constatant, ce matin de juin 1919 que les coupons réponses internationaux...
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Mieux Manger, Meilleur pour la santé ...

La grande distribution cherche-t-elle à redorer son image ? Après les produits bon marché (marques de distributeurs et premiers prix), après les actions de fidélisation (points bonus, ludification, collection de stickers, magnets, cartes à jouer, jeu de société, albums panini, etc.), après les produits locaux et de saison, la grande distribution nous propose d'entrer dans la vraie vie avec des produits plus sains, plus équilibrés et nutritionnellement meilleurs.
Nouvelles initiatives
Ainsi l'enseigne Delhaize prend le leadership concernant le nutriscore tandis que Carrefour propose des engagements qualité et ainsi de réduire les additifs alimentaires et les autres enseignes de suivre. S'agirait-il d'un révolution dans le monde de la distribution qui annonçait jusqu'il y a peu de vouloir répondre aux attentes des consommateurs et de devoir proposer, même des produits de qualité douteuse ou ultra-transformés ou à l'étiquetage incompréhensible et parfois à la limite de la tromperie ou d'une nouvelle forme de guerre commerciale ou tout est bon pour se démarquer.Même si parfois il s'agit d'une différence cosmétique qui consiste à remplacer la mention de l'additif EXXX par leur dénomination.
Black list et nutri-score pour influencer le choix du consommateur
Certaines enseignes déclarent utiliser les black list d'additifs interdits. Par souci de confidentialité, ces listes ne sont pas publiées et le manque de transparence peut conduire les consommateurs à s'interroger. Tous les produits présents en magasin sont-ils concernés ? Les additifs refusés sont-ils uniquement présents sur les produits de marque diistributeur ou sur tous ? Les additifs exclus sont-ils interdits par la législation - dans ce cas, il sont déjà proscrits -, sont-ils dangereux ou considérés comme tels mais alors pourquoi n'ont-ils pas été interdits plus tôt ? Les additifs sont-ils les seuls concernés ou des ingrédients sont-ils retirés de certaines composition comme ce fut le cas pour l'huile de palme. Celle-ci est devenue entretemps durable. Ainsi le groupe Carrefour a annoncé avoir supprimé 60 de ces additifs potentiellement dangereux.
Autre acteur, Delhaize n'hésite pas à utiliser le nutri-score
Si l'objectif de proposer des produits plus sains est louable , il risque de n'être jamais atteint. car il réduit l'aliment à une somme de nutriments – teneur en calories, graisses saturées, sucre, sel…−, qui à eux seuls décideraient de son intérêt ou pas pour la santé. Pour les industriels, le nutri-score devient une sorte de label qui les autorise à utiliser les mêmes recettes - des aliments ultra-transformés - en diminuant légèrement sucre, sel ou graisses saturées.Or, l'ultra-transformation est considéré comme un danger pour l'alimentation humaine. Pour comprendre, prenons l’exemple de nos céréales avec 15, voire 30% de sucre en moins. Ces produits sont raffinés, cuits à la vapeur et selon le cas étuvés, écrasés, soufflés, extrudés. Dans tous les cas, et quelle que soit leur teneur en sucre, leur index glycémique est supérieur à 70, ce qui les classe dans la catégorie des IG élevés. Même avec des « céréales complètes », ce sont des aliments peu rassasiants, constate Thierry Souccar.
Face à ces difficultés et aux incertitudes scientifiques qui demeurent, le consommateur doit être circonspect et se méfier de déclarations à l'emporte-pièce qu'elles proviennent des professionnels de l'alimentation ou de la distribution ou des réseaux sociaux. Mieux vaut dans ce cas, faire confiance aux professionnels de la santé et même aux ONG.
Nutri-score, késaco
Le logo Nutri-Score comporte 5 couleurs et 5 lettres qui y
correspondent, pour résumer la valeur nutritionnelle d'un produit.
Ainsi, vous savez en un clin d'oeil si un produit a sa place dans le
cadre d'une alimentation saine et équilibrée.
Le Nutri-Score est
représenté par cinq lettres, de A (le meilleur score) Ã E (le plus
mauvais score), en passant par B, C et D, et cinq couleurs, avec le vert
et le rouge aux deux extrêmes, comme les feux de signalisation.
Le
système est donc très intuitif. Le score applicable saute aux yeux par
la taille de la lettre et la zone colorée mise en évidence.
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Additif = danger ?
Rappelons qu'un additif n'est pas synonyme de danger ou de poison mais que les 338 additifs autorisés par l'Europe sont autorisés après des tests réalisés pour détecter la toxicité et à des niveaux admissibles - la DJA dose journalière admissible - tels qu'il y peu de probabilité celle-ci ne soit atteinte. Bien évidemment, les progrès de la science peuvent conduire à considérer que certains additifs sont estimés dangereux alors qu'ils ne l'étaient pas dans le passé. D'autant
que certains industriels de l'alimentation n'hésitent pas, pour
compresser les coûts, de remplacer des ingrédients de qualité, par
d'autres moins cher, avec ajour d'additif pour satisfaire le soi-disant
goût du consommateur. Mais n'est ce pas le rôle de l'Agence Européenne de Sécurité Alimentaire, l'EFSA de valider le niveau de risque, même si d'aucuns lui reproche d'être parfois trop soucieuse de suivre les avis de l'industrie alimentaire ou que des additifs autorisés d'un côté de l'Atlantique sont interdits de l'autre. Il serait aussi naïf de croire que les produits sains seraient sans additifs et les produits dangereux en contiendraient trop. C'est loin d'être le cas, d'autant que l'analyse de l'effet cocktail (le mélange de plusieurs substances prises à faible dose) n'en est qu'à ses prémices. |