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Manger du poisson prolonge l'espérance de vie des personnes plus âgées
L'étude parue dans la version en ligne des Annals of Internal Medicine[1] et citée par l'Harvard Gazette montre que la consommation de maquereau, saumon ou de sardines, tous des poissons gras à forte teneur en oméga 3, 2 fois par semaine, peut réduire le risque de décès prématuré de 25%. Les chercheurs sous la direction du Dr Dariush Mozaffarian de l'Ecole Harvard de Santé Publique constatent que les personnes qui possèdent les plus grandes quantités de «bons» acides gras dans le sang vivent en moyenne 2,2 ans de plus que ceux dont le taux est moins élevé.
Les scientifiques pensent que les acides gras améliorent l'activité électrique du cÅ“ur et la pression artérielle. Cependant, le corps ne produit pas ses propres acides gras essentiels et ces acides doivent fournis par une alimentation adaptée. Cette étude confirme d'autres études antérieures ont montré que les poissons riches en protéines et en acides gras réduit le risque de décès par maladie cardiaque.
Une autre conclusion de l'étude conduit à penser que les personnes âgées qui ont des taux élevés d'oméga-3 en provenance des poissons gras et fruits de mer sont en mesure de réduire leur risque global de décès prématuré de près de 27 pour cent et leur risque de mortalité cardiaqiue d'environ 35 pour cent.
Un autre composé d'oméga-3, l'acide docosapentanoïque a été fortement corrélé à un risque moindre de décès par accident vasculaire cérébral. Le troisième type d'acides gras oméga-3, l'acide eicosapentaénoïque est lié à une réduction du risque de crise cardiaque. Aucun de ces acides gras n'ont été fortement associés à d'autres causes de décès non-cardiovasculaires.
Informations sur la recherche
Conception: Étude prospective de cohorte.
Cadre: 4 communautés aux États-Unis.
Participants: 2692 adultes américains âgés de 74 ans (± 5 ans) sans maladie cardiaque coronarienne (CHD), accident vasculaire cérébral ou d'insuffisance cardiaque préexistant.
Mesures: les niveaux d'acides gras phospholipidiques et les facteurs de risque cardio-vasculaires ont été mesurés en 1992. Les relations entre ces derniers et les risques de décès et les incidents cardio-vasculaires ont été mesurés jusqu'en 2008.
Résultats: Au cours des 30 829 années-personnes, 1625 décès (y compris 570 décès cardiovasculaires), 359 incidents coronariens mortels et 371 non mortels et 130 accidents vasculaires cérébraux mortels et 276 non mortels se sont produits. Après ajustement, les taux plasmatiques élevés de ω3-PUFA biomarqueurs ont été associées à une mortalité totale plus faible, avec des ratios de danger extrême-quintile de 0,83 pour l'EPA (95% IC, 0,71 à 0,98; p = 0,005), 0,77 pour la DPA (CI, 0,66 à 0,90; p = 0,008), 0,80 pour le DHA (IC: 0,67 à 0,94; p = 0,006), et de 0,73 pour le total ω3-PUFA (IC, 0,61 à 0,86; P <0,001). La diminution du risque de décès cardio-vasculaires est plus souvent attribuables à la présence de ces marqueus que celui des décès non cardio-vasculaires. Les personnes se situant dans le quintile le plus élevé de phospholipides AGPI ω3-niveau ont vécu en moyenne 2,22 années (IC, 0,75 à 3,13 ans) de plus après 65 ans, que celles du quintile inférieur.
Limitation: les variations temporelles dans les niveaux d'acides gras et de mauvaise classification des causes de décès peuvent conduire à des associations sous-estimés, non mesurés ou à des covariables mesurées imparfaitement et causer une confusion supplémentaire.
Conclusion: Les niveaux élevés des acides gras individuels et totaux ω3-PUFA sont associés à une mortalité totale plus faible, en particulier la mort liée aux maladies coronariennes, chez les personnes âgées.
Principale source de financement : National Institutes of Health.