En France, les tiers-lieux sont des espaces visant à suppléer, dans les zones rurales, à  la disparition des services aux habitants. En Wallonie, différentes initiatives ont vu le jour.

De la France vers la Belgique

Pour redonner du dynamisme aux campagnes, la France a a institutionnalisé le concept  sous la forme de maisons ou de bâtiments ouverts à tout public et rassemblant une série d’activités.Aujourd'hui, plus de 3.500 tiers-lieux apparaissent à travers le pays. Ils servent principalement d’espaces de co-working (dans 75 % de cas), ainsi que d’ateliers de fabrication numérique ou fablabs (30 % des cas).

En Wallonie, l’offre en matière de services se réduit et les banques, postes, gares, librairies disparaissent.En réponse, le gouvernement wallon par l'intermédiaire de  la ministre de la Ruralité Céline Tellier (Ecolo),  a développé une aide unique de 12 millions d’euros pour les tiers-lieux.

Ces tiers lieux sont installés dans des maisons, des immeubles ou des halls et constituent le « premier réseau wallon de tiers-lieux ».

Tous ces tiers lieux sont différents dans leur offre : coworking, des ateliers de menuiserie, des fablabs, des restaurants sociaux, des cafés de village, des ressourceries, des épiceries de produits locaux, des bibliothèques, des ludothèques…
A priori, des services commerciaux pourraient aussi être intégrés. Deux des tiers-lieux sélectionnés accueillent déjà des points poste. Trois autres sont installés dans d’anciennes gares, où les trains continuent de s’arrêter.  En Wallonie, les tiers-lieux utilisent des modèles économiques hybrides, mais les tiers-lieux accomplissent aussi des missions de service public, d’intérêt général sans pour autant parvenir à se rémunérer pour cela. e ce fait, Le besoin d’un soutien public est nécessaire pour ne pas faire reposer l’innovation sociale sur le bénévolat de toute une communauté.