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En Belgique, un consommateur sur cinq n'est pas belge de souche. Le magasin s'adapte.

11/06/2018
Les chiffres parlent d'eux-mêmes: plus de 20% de la population belge est d'origine étrangère. Une première statistique qui sera snas doute plus élevée si on y intègre les immigrés qui ont acquis la nationalité belge.

Le consommateur allochtone augmente le volume de vente

Et ces consommateurs représentent un poids non négligeable en terme de pouvoir d'achat parmi l'ensemble des consommateurs. Sans oublier le fait que leurs habitudes de consommation a permis Ă  de nombreux produits étrangers d'arriver en Belgique, de se faire connaĂ®tre et d'intéresser les consommateurs "belgo-belges".

L'ethno-marketing

Le marketing Ă  travers l'ethno-marketing s'intéresse au multiculturalisme et aux consommations spécifiques de ces nouvelles communautés. Aujourd'hui, les rayons de certains hypermarchés se réorganisent, comme chez Carrefour, en univers oĂą la dispersion géographique est de mise. A cĂ´té des traditionnels produits européens en provenance de France, d'Italie, d'Espagne ou de Grèce, le consommateur y retrouve des produits d'origine plus exotique en provenance d'Asie, d'Afrique du Nord, d'Amérique, des anciens pays de l'Est Européen, etc.

La consommation allochtone influence la consommation des belges

La présence de ces produits représente une opportunité de (re)découvrir de nouveaux produits et d'apprécier les plaisirs de la gastronomie exotique. Ainsi, le couscous, aujourd'hui est devenu le plat d'origine étrangère, le plus apprécié et consommé en France. Il y a quelques années, ces produits rappelaient des souvenirs de vacances. Aujourd'hui, ils sont devenus des moments de consommation réguliers. Le chili con(sin) carne, le tajine, le riz cantonais, et autres plats exotiques sont cuisinés ou achetés tout prĂŞts chez de nombreux ménages en Belgique.

 

Et mĂŞme, si certains articles ne sont pas - encore - disponibles en Belgique, (comme des produits halals par exemple), la communauté allochtone va s'organiser afin de pouvoir les acheter malgré tout ici. Des produits comme le thé ou les bières sans alcool sont importés d'Afrique du Nord ou du Moyen-Orient et disponibles dans les magasins ethniques et mĂŞme chez certaines enseignes traditionnelles.

Mieux encore, d'anciens magasins Albert Heijn et Carrefour Market sont réorganisés par des chaĂ®nes ethniques telles Tanger en Belgique et Pays-Bas. Les produits ethniques y cĂ´toient les  grandes marques.Ce qui fait leur différence ? Peu ou pas de promotion pour les marques A mais une offre ethnique qui fait la différence et qui, elle, fait l'objet de promotion quand ils sont gérés par l'enseigne : boucherie, fruits et légumes.

Autre différence de taille : le consommateur allochtone privilégient les liens familiaux et le bouche Ă  oreille. La réputation d'une marque y est donc essentielle. Les promotions y sont aussi efficaces que dans le marché autochtone Ă  condition qu'elles ne soient pas trompeuses. Les consommateurs ne sont pas dupes et savent qu'une entreprise n'accorde jamais de réduction sans vouloir obtenir quelque chose en retour.»

Une connaissance de ce marché est cependant nécessaire pour présenter une offre qui réponde aux besoins de ces profils de consommation.

 

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