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Histoire
Abus de pouvoir au restaurant : les réseaux sociaux contre attaquent !
Profiter du statut d'un membre de sa famille pour se faire justice relève de l'abus d'autorité. La fille du directeur de l'autorité fédérale mexicaine de la consommation (Profeco) l'a appris à ses dépens.
L'histoire est somme toute assez banale. La fille du directeur de Profeco se voit refuser une table au restaurant Maximo Bistrot dans le quartier de la Condesa à Mexico. Elle appelle alors les inspecteurs de Profeco qui décident de fermer le restaurant.
Les réseaux sociaux s'emparent de l'affaire et la démission du directeur de Profeco est demandée au point que le directeur, pour calmer le jeu, se sent obligé de présenter ses excuses sur son compte twitter et que le président mexicain doit demander l'ouverture d'une enquête. Enfin, le compte twitter sur laquelle la demoiselle s'était défoulée a été fermé.
Peu de temps après, le responsable de l'Autorité fédérale de la
consommation (Profeco) du Mexique, Humberto Benitez Trevino, a été démis de ses
fonctions en raison du caprice de sa fille en considérant que ce cas avait porté atteinte Ã
l'image et au prestige de l'institution. Une manière de rappeler aux fonctionnaires qu'ils exercent leur action, non pas à titre personnel, mais au service du public et qu'ils se doivent de respecter une éthique professionnelle.
Quand les réseaux sociaux réagissent, difficile de ne pas les prendre en compte.