Pour offrir la piscine et la plage, les enseignes de sport consolident leur offre...
Le marketing immersif exige de proposer aux clients des expériences de qualité...
Histoire
Quand la toile permet d’améliorer la pharmacovigilance
Mais le danger des faux positifs est bien réel. Difficile pour un patient de faire la différence entre un trouble causé un médicament et celui de la maladie. De ce fait, les informations fournies ne constituent que des signaux avant-coureurs à confirmer par l’étude des dossiers médicaux ou des tests en laboratoire.
Quoiqu’il en soit, l’intérêt d’utiliser les moteurs de recherche et les forums internet spécialisés pour obtenir des renseignements à explorer a été confirmé par une équipe de chercheurs américains du centre de recherche de Microsoft et de l’Université de Stanford (Californie). A l’aide d’un programme de surveillance de la navigation internet, ils ont décrypté les recherches de 6 millions d’internautes sur Google, Bing et Yahoo à travers l’interaction de 2 molécules, - la paroxétine (antidépresseur) et la pravastatine (anti-cholestérol) -, qui prises ensemble favorisent l’hyperglycémie.
Les chercheurs ont développé un algorithme qui associe les termes «paroxétine et taux de sucre élevé» ou «paroxétine et pravastatine et polyurie» et montré que les internautes qui associent les deux molécules ont plus de chances d’y associer les symptômes de l’hyperglycémie que celles qui faisaient des recherches sur une des seules molécules.
En matière de santé publique, les auteurs concluent qu’il est possible d’accélérer la mise en place d’une pharmacovigilance fiable en prêtant attention à ces signaux et en les associant à d’autres sources d’informations.
Source: Pauline Fréour, Le Figaro, Internet pour détecter les effets secondaires, Le Figaro, 5 août 2013.