Juillet 1937. Louis Genet, propriétaire est ce qu’il est convenu d’appeler un marchand de...
Le marketing immersif exige de proposer aux clients des expériences de qualité...
Recherche
Prévenir les risques de dissémination en Antarctique
N'embarquez pas des agents pathogènes et des ravageurs !
Les espèces non indigènes sont les espèces qui ne se reproduisent pas dans une zone et ont été introduites soit intentionnellement ou non. Un large éventail d’espèces non-natives sont maintenant présentes en Antarctique et dans les îles subantarctiques.
Malgré les introductions connues d'espèces non indigènes, L'Antarctique reste un environnement relativement vierge. Néanmoins, l'activité humaine agit comme un propagateur pour les espèces non-autochtones. Sur tout le continent antarctique, des programmes scientifiques et les voyages des opérateurs touristiques s'efforcent de minimiser les risques que l'être humain constitue un vecteur pour le transport d'espèces non indigènes vers et à l'intérieur l'Antarctique.
Des espèces très variées
Ces espèces introduites comprennent les microbes, les algues, champignons, plantes vasculaires, invertébrés, poissons, oiseaux et mammifères. Même le pissenlit peut se révéler comme une espèce nuisible à l’environnement. En effet, vu son enracinement limité et son rôle de compétiteur face aux autres plantes locales, il se substitue dans les terres proches du bord de mer et accélère l’impact des marées.
Des conseils très pratiques
Les croisiéristes qui organisent des voyages d’expédition proposent à leurs invités d’agir en un visiteur responsable
Pour préparer un débarquement, le visiteur est invité à nettoyer et à examiner soigneusement ses vêtements, y compris les poches, les coutures, les fermetures Velcro® et semelles de bottes pour ôter tout déchet ou matière organique, en ce y compris le matériel emporté (contenu et contenant). Une attention particulière devrait être accordé aux bottes et chaussures, bas de pantalon et revers, poches, Velcro® et polaire, sacs à dos, équipement de plein air, sacs photo, bâtons de marche, trépieds.
Au moment du débarquement, les croisiéristes ont développé une procédure de décontamination des bottes et des vêtements. Sur terre, le visiteur doit rester prudent lorsqu’il se déplace dans des zones qui contiennent de la matière organique car celle-ci peut être facilement transportée dans d’autres lieux. Dans ce cas, un nettoyage et une désinfection s’imposent.
En signalant la présence d’espèces non indigènes, les visiteurs contribuent aussi à leur détection et à leur éradication. En communiquant sur ces risques, ils peuvent aussi sensibiliser leurs proches et l’ensemble de la communauté mondiale.