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La com d'une compagnie aérienne se crashe
17/04/2017
Des erreurs de communication pourraient coûter cher à United Airlines.
En expulsant manu militari un de ses clients de ses avions, United Airlines a enflammé les réseaux sociaux
L'histoire, somme toute, banale pourrait se résumer à un problème
de surréservation. United Airlines ne trouvant pas de passager
volontaire pour quitter l'avion qui décollait de Chicago, décide alors
de demander à un passager d'origine vietnamienne de quitter l'appareil.
Celui-ci refuse et commence à hurler lorsque l'un des agents de
l'aéroport de Chicago le saisit de
force. Le passager se cogne apparemment sur le repose-bras avant d'être
traîné au
sol jusqu'à la sortie.
Une fois au sol, l'homme est tiré sur toute la longueur du couloir
sous les yeux des passagers, ses lunettes déplacées par l'impact du
choc. Il est débarqué manu militari par les 3 agents et se retrouve
victime d'une commotion cérébrale, le nz cassé, le visage ensanglanté
et 2 dents brisées. Selon les avocats de la victime, celle-ci devrait
suivre une chirurgie réparatrice.
Pour se justifier, dans un premier temps, le CEO a expliqué à son
personnel la décision de la compagnie par le fait que le passager avait
adopté un comportement perturbateur et agressif. Mis sous pression par
les réseaux sociaux qui diffusaient des images de l'incident, l'action
en bourse de la compagnie chutait 48 heures après l'incident.
Entretemps, l'aéroport de Chicago licenciait trois de ses agents.
Des arguments peu audibles
L'argument de la suréservation ne tient pas. D'abord évoqué par
le porte-parole d'United, Charlie Hobart, cité par le Chicago Tribune et
cité par La Libre. "Nous nous excusons pour cette situation de surbooking". Il est apparu très rapidement qu'il s'agissait de trouver de
la place pour du personnel, dont un contrôleur
de qualité.
De plus, quand un problème de surréservation apparaît, les
compagnies recherchent des volontaires et limitent l'accès à la porte
d'embarquement. Il est étonnant que l'action se soit passée dans
l'appareil lui-même.
Il est intéressant de remarquer le lien qui pourrait exister entre
la mise sous pression économique de la compagnie par une chute du cours
de l'action et l'évolution du discours de la compagnie.
Deux semaines auparavant, la compagnie avait déjà fait parler
d'elle sur les réseaux sociaux en interdisant à trois jeunes filles
dont les parents travaillaient au seun de la compagnie d’embarquer sur
un vol à Denver parce qu’elles portaient un legging, tenue aux yeux
d'United Airlines jugée inappropriée.En spécifiant qu'elle ne mettait pas en cause la tenue vestimentaire de ses clients !
Conclusion
enfin , la morale est sauve car, avec de pareilles pratiques, United Airlines ne devrait plus connaître de problèmes de surréservation !
En avril 2017, la compagnie concluait avec le passager de 69 ans d'origine vietnamienne un accord dont le montant du dédommagement reste secret.